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mars 2013

Y a bien pire que ça - "Je préfère cramer mes ailes par les deux bouts pour ma liberté je crèverai debout"

Comment écrire sans se censurer. Comment écrire ce que l'on ressent vraiment ? Comment exprimer l'humiliation ? Ce sentiment de stupeur quand l'on comprends que cette fois ci je ne me faisais pas des films. Cette fois ci ma parano visait juste. Que l'histoire ne cesse de se répéter. Que c'est bien de moi que l'on parlait ainsi. Deux heures. C'est le temps qu'à duré l'enfer. A part des humiliations, des moqueries ouvertes, de la froide méchanceté, les seuls soutiens furent des "continue à lire" et je lisais ce putain de texte alors qu'autour de moi on se moquait ouvertement de moi. (...)

Sans queue ni tête - "Je préfère cramer mes ailes par les deux bouts pour ma liberté je crèverai debout"

Dur. Il est dur de ne pas se censurer, surtout face à soi même. C'est en travers ma révolte permanente, mon agressivité etc que transparaît le fait que ça ne va pas aussi bien que je le prétends. J'ai beau savoir que c'est une protection je m'y réfugie encore et encore, me pensant pas assez fort pour me débrouiller seul et d'un autre côté me disant que je ne devrais pas m'y réfugier autant... que ça pourrait être vu comme de la folie, avant de me dire que les humains perdus, en détresse ou souffrant se réfugient tous dans ce qu'ils peuvent. Certains dans l'indifférence, (...)