Y a bien pire que ça - "Je préfère cramer mes ailes par les deux bouts pour ma liberté je crèverai debout"
Comment écrire sans se censurer. Comment écrire ce que l’on ressent vraiment ?
Comment exprimer l’humiliation ?
Ce sentiment de stupeur quand l’on comprends que cette fois ci je ne me faisais pas des films. Cette fois ci ma parano visait juste.
Que l’histoire ne cesse de se répéter.
Que c’est bien de moi que l’on parlait ainsi.
Deux heures. C’est le temps qu’à duré l’enfer.
A part des humiliations, des moqueries ouvertes, de la froide méchanceté, les seuls soutiens furent des "continue à lire" et je lisais ce putain de texte alors qu’autour de moi on se moquait ouvertement de moi. Et que des rires jaunes fusaient...même de la part de la prof.
Ce ne pouvait être vrai. C’était un cauchemar.
Et pourtant...
Ce n’était ni de la parano ni rien.
Et je me refuse d’en parler réellement à des proches. Du moins pas en détails.
Le marseillais et le breton (ainsi que la quebecoise) savent juste que je n’y retournerais pas.
Je n’ai pas détaillé si ce n’est avoir dit que je compte les dégommer aux examens.
A ce moment. En classe. En en sortant. Là il m’a terriblement manqué. Ces micros connexions à la ps3 ce w-e ont donc été étranges pour moi. Mais je le respecte, je me sens impuissant et j’ai tout dit dans mes messages… les mots sont vains donc je n’ai rien à ajouter. Quand il reviendra (et je l’espère qu’il reviendra ...et cela n’est pas en opposition avec le fait que je SAIS qu’il pourrait disparaitre à jamais… mais là je suis impuissant donc je me contente de dire ceci) une conversation s’imposera, pas comme d’habitude… Enfin je ne peux juger d’avance mais ma révolte générale si elle peut atteindre son paroxysme elle est utile à certains niveaux. Vitale même. Enfin soit.
Je n’irais plus en cours.
Je ne veux plus les voir.
Et ça va être un fucking défi de merde de réussir dans ces conditions.
Mais il faut que cette fois ci je les emmerde.
Ne pas aller en cours c’est p-e pas la meilleure façon.
Mais au moins une semaine. C’est con alors que je raccrochais.
Si je devais m’exprimer.
J’ai pas envie car si je laisse mes pensées parasiter cet état stable j’ai les larmes qui monte, le ventre qui se tord.
Mais il le faut.
Mais je veux pas.
Ô barrière ce n’est point aujourd’hui que tu cédera.
Y a bien pire que ça Y a la bombe atomique Y a bien pire que ça Y a la famine en Afrique… (c) Usul, JDG, etc