10-06-13 - A mon double des limbes
Je ne sais même plus ce que j’avais écrit la dernière fois.
Relu.
J’ai du mal à écrire.
Car écrire rend les choses concrètes.
Hier il est revenu on a parlé. Encore un conflit fut en partie une raison de son absence. Son mal être une autre.
C’est peut être absurde mais j’aimerai qu’il m’en parle avant à l’avenir. Je ne veux pas me retrouver face à un statut fb quand tout sera trop tard.
Oui j’ai la trouille.
Mais non je ne pense pas que c’est perdu.
Je lui ai dit si j’ai pas abandonné c’est que pour moi on peut s’en sortir.
Je dis on car j’ai conscience que je suis pas encore totalement sorti de ça.
C’est là le paradoxe.
On doit réussir à se tirer vers le haut et pas s’enfoncer.
J’ai du mal je vais pas le nier.
La peur me serre le cœur constamment.
Mais je sais que désormais
J’ai la force
De l’aider
Je ne sais pas comment par contre
Je peux pas le faire seul
Et lui il voit pas la fin
Mais à deux (ou trois obviously) on peut y arriver
Mais je sais qu’il va mal
Et j’aime pas ça
Car sans avoir la même vision des choses, on a tous notre façon de les voir, je sais ce que c’est d’avoir mal etc
Peut être pas le même mal
Mais la douleur psychologique est aussi douloureuse voire pire que la physique
Jusque maintenant il tient bon
Mais je vois bien qu’il n’est pas sûr de tenir
Après tout vendredi...
Bref
J’aimerai tant décamper aller là le protéger à jamais, le tirer de là, foutre le camp loin avec lui
Faudrait que je lui dise
En toute amitié
On aura du mal à tenir sans ça n’est ce pas ?