Je ne veux pas partir, je veux pas partir, je veux pas partir. Cela peut paraître incompréhensible en plus théoriquement ce sont des vacs géniales etc La Bretagne, l’île de Ré...le rêve quoi ! En plus pour moi qui plus jeune disait fier comme d’Artaban être moitié français (ce qui est vrai mais osef non ?) et vouloir habiter en France plus tard...c’était le seul pays où je n’attrapais pas le mal du pays, ce qui vaut toujours désormais. Mais là non je ne veux pas. Pas que le fait d’être en "famille" m’ennuie, au contraire ça se passe bien, sauf ptête mes humeurs...divergentes, c’est vrai que je suis fort impulsif et chiant pour l’instant… mais je ne veux pas partir, pas non plus que j’aille qq chose à faire ici...non. Pas que j’aime pas l’endroit, au contraire.

Le souci c’est la France. Le souci c’est passer près de chez lui sur l’autoroute. Le souci c’est qu’il n’y a plus la frontière. Le souci. C’est que j’en ai rien à foutre des vacs, rien à foutre de tout. Sauf une chose. Que je n’aurai sans doute jamais. Et qui finira par. Bref. Je devrais être heureux. Vraiment. Et réviser mon code tiens vu qu’après les vacs jdois le repasser. Je ferai ça. Cela m’occupera faussement l’esprit. Et je reprends mon beau vieux masque que j’avais mis au placard.

J’écris à peine cela que je ne sais pas si je pense vraiment tout cela. C’est si paradoxal que je passe du manque pur et dur qui déchire les entrailles au point qu’on se sent bien vivant mais sur le point de crever, à une espèce de calme pas heureux mais ... bien, des fois. Je sais pas.